De la période celtique, on n’a rien signalé de particulier sur ce territoire.
De la période romaine, il reste un tronçon de la voie de Vannes à Corseul, passant au village du Resto et à Carassoué ou Kerascoet.
Les Bretons se sont établis dans ce pays vers le Vie siècle: on y rencontre encore les noms de Kernizan, Kerobo, Kerordo, Kérienec… qui sont manifestement bretons.
Malgré son peu d’étendue, BULEON, qu’on écrivait anciennement BUELLION, fut érigé de bonne heure en paroisse, il fut uni à la paroisse de Saint Allouestre. Un acte de 1280, mentionne la paroisse de Buellion et de Saint-Argoestle, ce qui suppose l’union déjà faite. L’église a été rebâtie en 1863, en beaux matériaux, par les soins du recteur M.Chefdor.
L’église paroissiale a été dédiée à Sainte-Brigitte. On y voyait jadis l’écusson et l’enfeu des Seigneurs de la Ferrière. On y voit encore un calice, en argent doré, portant une inscription en capitales romaines: Fect Lan 1606 pour la par : de Bulléon, et aussi une petite cloche en bronze, avec une inscription gothique: S.Brège…..ma nomé.
Depuis 1790, Buléon était du vicomté de Rohan, du doyenné de Porhoet, et de la sénéchaussé de Ploermel.
En 1790, il fut séparé de Saint Allouestre et érigé en commune du canton de Bignan et du district de Josselin.
En 1794, les habitants se prononcèrent pour les Chouans, malgré le passage fréquent des troupes républicaines sur la route qui traverse leur territoire. C’est chez eux, dans la lande de la Vache-gare, que le fameux Guillemot, le roi de Bignan, fit reculer le général Bonté, le 5 Novembre 1799.
Buléon passa dans l’arrondissement de Ploërmel en 1800, dans la justice de paix de Saint Jean Brévelay en 1801, et retrouva son titre de paroisse en 1802.